Tout est Brisé
Auteur : William BOYLE
Editeur : GALLMEISTER
Collection : Americana
Pages : 208
Pages : 208
Prix : 22,40€
Synopsis :
Tout semble brisé dans la vie d’Erica. Seule avec son vieux père tyrannique tout juste sorti de l'hôpital, elle n'a plus de nouvelles de son fils Jimmy, un jeune homme fragile parti errer à travers le pays sans avoir terminé ses études. Mais voilà qu'après un long silence, Jimmy revient à l'improviste, en piteux état. Erica fera tout pour l'aider, décidée à mieux le comprendre et à rattraper le temps perdu. Mais Jimmy se sent trop mal à l'aise face à sa mère, dans ce quartier de Brooklyn hanté par ses souvenirs ; un profond mal de vivre que ni l'alcool ni les rencontres nocturnes ne parviennent à soulager. Erica, elle, ne veut pas baisser les bras...
William Boyle revient au décor et aux personnages de Gravesend, qu’il évoque avec une mélancolie déchirante dans la veine de Fitzgerald et de Bob Dylan lorsqu’il chante Everything is broken.
William Boyle revient au décor et aux personnages de Gravesend, qu’il évoque avec une mélancolie déchirante dans la veine de Fitzgerald et de Bob Dylan lorsqu’il chante Everything is broken.
☀☀☀☀☀
Mon Avis :
J'ai reçu ce livre en partenariat grâce à Léa du Picabo River Book Club et les éditions Gallmeister, aussi ça me fait beaucoup de peine de dire que je n'ai pas vraiment apprécié cette histoire.
Nous suivons donc Erica qui doit accueillir son père alité qui refuse de rester en maison de repos chez elle à Brooklyn. Or, Erica a du mal s'en sortir financièrement et est plutôt dans une phase dépressive depuis la mort de son mari et le fait que son fils, Jimmy, la laisse sans nouvelles depuis des années.
Ce dernier, quitté par son petit ami et sans emploi, est également dans une période difficile. Aussi, ne sachant plus où aller ni vers qui se tourner, Jimmy décide de retourner vivre chez sa mère.
Au vu de cet état de fait, j'aurais dû me connaissant avoir de l'empathie pour ces personnages en recherche d'eux-mêmes et qui ne sont pas gâtés par la vie. Or, ce ne fut pas le cas.
Pourquoi ? Je n'aime pas les personnages qui sont spectateurs de leurs vies, aussi pénibles soient-elles. Dans ce roman, autant Erica que Jimmy sont fatalistes et subissent ce qui peut leur arriver sans chercher à comprendre s'ils ont une part de responsabilités dans ce qui se passe, sans essayer de changer pour voir si cela pourrait améliorer leur sort.
William Boyle
Si ceci est un point de vue bien personnel et une vision de la vie subjective, j'espérais que la plume de l'auteur me permettrait de relever quelques petites pépites comme j'aime le faire pendant mes lectures. Cependant, l'écriture de William Boyle ne m'a pas parlée non plus.
En conclusion, je ne me suis pas sentie en résonance avec ces personnages qui le plus souvent m'ont énervée par leur passivité.
Croyez-moi je suis la première déçue de na pas avoir accroché à ce titre.
Je remercie tout de même beaucoup Léa et les éditions Gallmeister pour leur générosité.
8/20
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